En automne, cette pâte à tartiner express choco-noisettes rivalise avec toutes les grandes marques du commerce

En automne, cette pâte à tartiner express choco-noisettes rivalise avec toutes les grandes marques du commerce

L’automne s’installe, et avec lui, l’envie irrépressible de se lover dans un plaid avec une boisson chaude et une tartine généreusement garnie. Les rayons des supermarchés regorgent de pâtes à tartiner aux promesses alléchantes, mais souvent chargées en sucre et en huile de palme. Et si cette année, la star de vos goûters était votre propre création ? Oubliez les compositions obscures et les goûts standardisés. Nous vous proposons aujourd’hui de vous réapproprier ce plaisir régressif avec une recette express de pâte à tartiner choco-noisettes qui n’a rien à envier aux géants de l’industrie. En moins de trente minutes, avec une poignée d’ingrédients simples et un bon mixeur, vous allez donner naissance à une onctuosité incomparable, un parfum intense de noisettes torréfiées et un goût profond de vrai chocolat. C’est une invitation à redécouvrir la gourmandise dans sa forme la plus pure, une recette si simple qu’elle deviendra vite un classique de votre cuisine. Préparez-vous à ne plus jamais regarder les pots du commerce de la même manière. Le fait-maison n’a jamais été aussi délicieux.

15 minutes

10 minutes

facile

Ingrédients

personnes +

Ustensiles

Préparation

Étape 1

Préchauffez votre four à 160°C (thermostat 5-6). Étalez les noisettes décortiquées sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Enfournez pour environ 10 à 12 minutes. Cette étape cruciale s’appelle la torréfaction : c’est l’action de griller un aliment sans matière grasse pour en développer tous les arômes. Surveillez attentivement la cuisson : les noisettes doivent être joliment dorées et diffuser une odeur enivrante dans toute la cuisine. Une fois torréfiées, sortez-les du four et laissez-les tiédir quelques minutes. Ensuite, placez-les dans un torchon propre et frottez-les énergiquement les unes contre les autres. La petite peau brune qui les recouvre va se détacher presque toute seule. Ne vous inquiétez pas s’il en reste un peu, cela ajoutera du caractère à votre pâte.

Étape 2

Placez les noisettes encore tièdes dans la cuve de votre robot mixeur ou de votre blender. Mixez à pleine puissance. Au début, vous obtiendrez une poudre grossière. Ne baissez pas les bras ! Continuez de mixer. La poudre va s’amalgamer pour former une pâte épaisse et un peu granuleuse. C’est le moment où la magie opère : en continuant de mixer, la chaleur de la friction va faire ressortir l’huile naturellement contenue dans les noisettes. La pâte va progressivement se liquéfier pour se transformer en une purée de noisettes lisse, onctueuse et brillante. Cette opération peut prendre entre 5 et 10 minutes selon la puissance de votre appareil. N’hésitez pas à faire des pauses pour racler les bords avec une spatule et éviter que le moteur ne surchauffe.

Étape 3

Pendant que les noisettes se transforment, préparez le chocolat. Cassez-le en petits morceaux et faites-le fondre doucement au bain-marie. Pour cela, placez les morceaux de chocolat dans un bol résistant à la chaleur, posé sur une casserole d’eau frémissante. L’eau ne doit pas toucher le fond du bol. Remuez délicatement jusqu’à ce que le chocolat soit complètement fondu, lisse et brillant. Évitez le micro-ondes, qui a tendance à cuire le chocolat et à altérer sa texture.

Étape 4

Une fois que vous avez obtenu votre purée de noisettes bien lisse, ajoutez directement dans la cuve du mixeur le chocolat fondu, le sucre glace, le lait en poudre, le cacao amer, l’huile de noisette, l’extrait de vanille et la pincée de fleur de sel. Le sel agit comme un exhausteur de goût : il ne sale pas mais il intensifie la saveur du chocolat et de la noisette. Mixez de nouveau le tout pendant une à deux minutes, jusqu’à ce que le mélange soit parfaitement homogène, soyeux et sans aucun grumeau. Goûtez et ajustez la quantité de sucre si nécessaire, selon vos préférences.

Étape 5

Versez immédiatement votre pâte à tartiner encore liquide dans un pot en verre propre et hermétique, préalablement stérilisé si vous souhaitez la conserver plus longtemps. Laissez-la refroidir complètement à température ambiante. Vous remarquerez qu’elle va épaissir et prendre sa texture finale en quelques heures. Ne la placez surtout pas au réfrigérateur, car elle durcirait trop et perdrait son onctuosité. Elle se conserve plusieurs semaines dans un placard, à l’abri de la lumière et de la chaleur.

Mon astuce de chef

Pour une version encore plus gourmande et croustillante, réservez une petite poignée de noisettes torréfiées. Concassez-les grossièrement et incorporez-les à la pâte à la toute fin, avec un simple coup de spatule. Vous obtiendrez ainsi une pâte à tartiner avec des éclats de noisettes croquants, un vrai délice sur une tranche de brioche tiède.

L’accord parfait pour une pause réconfortante

Cette pâte à tartiner, riche et intense, appelle une boisson qui saura la sublimer sans l’écraser. Pour une harmonie parfaite, optez pour un verre de lait froid, dont la fraîcheur et la simplicité viendront équilibrer la richesse du chocolat et de la noisette. Pour les après-midis d’automne plus frais, un lait chaud moussé à la cannelle ou un chai latte maison, avec ses notes épicées, créeront un contraste chaleureux et réconfortant. Les amateurs de café pourront quant à eux l’apprécier avec un café latte ou un cappuccino, où la légère amertume du café se mariera à merveille avec la douceur de la tartinade.

Le secret d’une recette mythique

Saviez-vous que la pâte à tartiner choco-noisettes est née en Italie, dans la région du Piémont, au début du XIXe siècle ? À l’époque, le cacao était une denrée rare et chère, rendue encore plus inaccessible par le blocus napoléonien. Les chocolatiers de Turin eurent alors l’idée ingénieuse de « couper » leur chocolat avec un produit local et abondant : les délicieuses noisettes de la variété Tonda Gentile delle Langhe. Cette création, initialement appelée gianduja, était vendue sous forme de pain à couper au couteau. Ce n’est que bien plus tard, après la Seconde Guerre mondiale, qu’un pâtissier du nom de Pietro Ferrero eut l’idée de la rendre plus onctueuse pour qu’elle soit facile à tartiner. En réalisant cette recette, vous ne faites pas que préparer un goûter, vous perpétuez un savoir-faire né de l’ingéniosité et de la gourmandise.

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